Éclairage équestre
ÉCLAIRAGE ÉQUESTRE
Se sentir en symbiose avec un cheval, c’est incroyable. Cette parfaite harmonie est indispensable pour les cavaliers qui participent à des compétitions de sports équestres, et ce à tous les niveaux. Du petit trot sur le paddock à la précision absolue que nécessite le dressage et le saut d’obstacles, le cheval et son cavalier créent ensemble un événement auquel on prend plaisir à assister ou à participer.
Quelle que soit la version du sport concernée, il est primordial de considérer à la fois l’état de santé du cheval et celui du cavalier en termes de confort et de bien-être. L’éclairage peut être une source d’inconfort s’il n’est pas utilisé correctement, et Thorn est là pour vous conseiller et vous accompagner.
Un acte d’équilibre subtil
Les grandes compétitions équestres se déroulent généralement dans de grands stades ou dans des enceintes couvertes, habituellement équipés d’installations dédiées à la diffusion télévisée. Les Jeux olympiques sont le pinacle de ces compétitions et comprennent saut d’obstacles, dressage et concours complet.
Le saut d’obstacles allie courage et technique, le dressage est un équilibre entre entraînement rigoureux et élégance, tandis que le concours complet combine les deux épreuves précédentes en y ajoutant une course de cross-country.
Il existe de nombreuses autres disciplines équestres, comme l’endurance, la course et le polo. Leur point commun : il est nécessaire d’entraîner, d’exercer et d’échauffer les chevaux, ainsi que les cavaliers. Pour ces activités, les paddocks sont des zones simples, aux dimensions typiques de 25 x 65 m, avec une clôture autour d’un sol meuble.
La plupart des enclos construits pour ces usages spécifiques ont une forme rectangulaire, bien que leurs dimensions générales varient grandement. Les dimensions minimales pour un terrain adapté aux épreuves de dressage sont de 30 x 70 m, tandis qu’un espace dédié au saut d’obstacles nécessitera un minimum de 55 x 110 m. Point important, la hauteur atteinte par un cheval et son cavalier peut s’élever à 2,5 m au dessus du niveau du sol.
NOS SOLUTIONS
FAVORISER UNE OBSERVATION DÉGAGÉE ET CONFORTABLE
Il est nécessaire de porter une attention particulière à la sécurité du cheval et de son cavalier, avec un bon éclairage homogène sur la totalité de l’espace. Les spectateurs, les équipes et les juges doivent avoir une vue dégagée sur l’action sans subir d’éblouissement du fait de l’éclairage.
L’un des principaux objectifs de l’éclairage équestre est de garantir aux chevaux et aux cavaliers une bonne vision, sans gêne ou éblouissement handicapant. Un éclairage sur deux côtés ou plus est préférable, pour éviter les ombres anormales et équilibrer l’éclairage. L’iris d’un cheval s’ouvre plus lentement que celui des humains, il est donc impératif que l’éclairage soit parfaitement uniforme pour éviter l’éblouissement du cheval et lui permettre de mieux évaluer les obstacles qui se présentent à lui. Chaque projet peut avoir des exigences différentes, qui doivent être confirmées avant que la conception ne puisse commencer.
On vise principalement un éclairement horizontal et vertical approprié avec une bonne uniformité des zones de compétition, sans ombres. Un contrôle efficace de l’éblouissement doit permettre aux cavaliers de se concentrer sur leur pratique, sans aucune gêne.
Il est également essentiel d’adapter la température et la qualité de la couleur à l’espace. En général, celle-ci est comprise entre 3000 K et 5000 K, avec un IRC supérieur à 70 en extérieur et un IRC à 80 en intérieur. Dans les stades concernés, la diffusion TV en HD nécessite un indice TLCI (Television Lighting Consistency Index) élevé et un taux de scintillement très faible pour atteindre un taux élevé d’images par seconde (i/s) et ainsi permettre de réaliser des ralentis de haute qualité.
PROTECTION DU CIEL NOCTURNE
Pour les installations extérieures, un contrôle de la lumière parasite est nécessaire pour éviter les intrusions de lumière, ainsi qu’une gestion de la lumière ascendante pour empêcher la lueur du ciel (Limitation des effets de la lumière intrusive – CIE 150 : 2017).
Les zones environnementales doivent être prises en compte en respectant les propriétés adjacentes et en positionnant judicieusement les mâts d’éclairage pour limiter la perception de l’éclairage depuis ces propriétés. L’environnement naturel et l’habitat de la faune doivent également être pris en considération.
En définitive, l’utilisation de commandes (commutation ou gradation pour différents niveaux de lumière) peut diminuer le coût énergétique en n’éclairant que ce qui est nécessaire lorsque c’est nécessaire. Elle favorise également la protection du ciel nocturne.